Elles concernent les cancers du col de l’utérus ou de l’endomètre (corps de l’utérus). Vous devrez effectuer un examen d’urine (ECBU) 48h avant l’examen pour vérifier l’absence d’infection urinaire.

La patiente est admise le matin en HDJ ( hôpital de jour) de notre service au 4ème étage pôle A.
A son arrivée, elle est vue en consultations par le médecin de l’HDJ qui vérifie les différents paramètres biologiques et qui éventuellement prescrit une prémédication.
Après s’être habillée (casaque, charlotte et sur-chaussures ) la patiente est conduite Bloc interventionnel situé au niveau -1.

S’il s’agit du seul traitement, réalisé en post-opératoire, la curiethérapie est réalisée en externe. Vous vous présentez à l’accueil du plateau technique situé au pôle B -1 et vous serez conduite au bloc interventionnel.

Le traitement est indolore et vous rentrez à votre domicile.

En général 4 traitements identiques consécutifs sont effectués sur un mode hebdomadaire. Seul le premier traitement nécessite la pose d’une sonde rectale et urinaire ainsi que l’établissement de la dosimétrie.

Vous devez effectuer votre toilette avec un savon surgras, éviter les bains et la piscine et utiliser un préservatif lors des rapports sexuels.

La curiethérapie est assurée par l’équipe de curiethérapie constituée :

  •     1 médecin radiothérapeute avec 1 interne
  •     1 physicien
  •     1 manipulateur
  •     1 aide-soignant

L’application s’effectue sans anesthésie. La patiente est installée en position gynécologique.
Tout le matériel utilisé est stérile.

Etape médicale :
Après désinfection, le médecin met en place un spéculum, fait un examen gynécologique et communique au manipulateur la dimension de l’applicateur gynécologique qui servira pour l’irradiation et retire le spéculum.
Ensuite le médecin met en place une sonde urinaire à ballonnet gonflé avec du produit de contraste ainsi qu’une sonde rectale possédant des repères radiologiques. Ceci afin de permettre de repérer ces organes sur les clichés radiologiques.
Puis il met en place l’applicateur gynécologique.

Etape manipulateur :
Après avoir installé la patiente, le manipulateur met un repère plombé dans l’applicateur, puis effectue les contrôles radiologiques (deux clichés radiologiques orthogonaux de face et de profil).

Etape physique :
Le physicien effectuera une Dosimétrie en tenant en compte de la présentation « mécanique » de la source (repérée sur les clichés), le volume cible à irradier, les propriétés physiques et dosimétriques du radio élément.
Grâce au projecteur de source HDD et à la performance de l’informatique, le physicien va pouvoir optimiser la dose en utilisant des durées non uniformes de temps de traitement en chaque point de stationnement de la source afin d’adapter au plus juste la répartition de la dose.
Le physicien va calculer la dose reçue par les organes les plus proches tels que la vessie et le rectum.
Après la validation de la dosimétrie par le radiothérapeute, le manipulateur relie les tubes vecteurs au projecteur de source avec des tubes de transferts.

Etape du traitement :
La patiente reste seule dans le bloc opératoire sous contrôle audio et vidéo.
Le traitement dure entre 2 et 10 minutes et la patiente ne sent absolument rien.
Une fois la séance terminée, les sondes ainsi que l’applicateur sont retirés et la patiente retourne dans sa chambre.

Deux séances de traitement ont lieu dans la journée séparées d’un temps de repos à 6 heures pendant lequel la patiente remonte dans sa chambre en HDJ (hôpital de jour ).
Durant cet intervalle, la patiente garde une totale autonomie. Un repas lui sera proposé.
La seconde séance d’irradiation est identique à celle du matin.
A l’issue de cette journée, la patiente regagne son domicile sans risque d’irradiation de ses proches ou elle-même.

Un rendez-vous de consultation systématique avec votre médecin radiothérapeute vous est confié à l’issue de la curiethérapie.

Les principaux effets secondaires sont :

  • Des pertes gynécologiques parfois sanglantes ; en règle banales et ne nécessitant pas de traitement particulier
  • Une envie plus fréquente d’uriner ; parfois une infection urinaire
  • Des selles molles ; rarement des diarrhées

Si ces effets surviennent, n’hésitez pas à contacter votre médecin radiothérapeute.