Le congé de solidarité familiale permet à tout salarié dont un ascendant, descendant ou toute personne partageant son domicile et souffrant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital, d'être légalement libérer de ses obligations professionnelles pour une durée déterminée

 

Conditions d’attribution

 

Le salarié doit adresser à son employeur une lettre recommandée avec demande d’avis de réception au moins 15 jours avant le début de son congé.
Il doit y joindre un certificat médical attestant que la personne assistée souffre bien d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.

 

Durée

 

Le congé peut débuter immédiatement si le médecin constate l’urgence absolue.
Ce congé est d’une durée maximale de trois mois, renouvelable 1 fois.

 

Il prend donc fin :

 

  •     Soit à l’expiration de cette période.
  •     Soit dans les trois jours qui suivent le décès de la personne assistée.
  •     Soit à une date antérieure en respectant le délai de prévenance d’au moins 3 jours.

Reprise de l’activité

 

A son retour le salarié retrouve son emploi ou un emploi équivalent assorti d’une rémunération au moins équivalente.

 

A savoir : Ce congé est pris en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté.
Il n’est pas rémunéré par l’employeur qui l’attribue.

 

Allocation d'accompagnement de fin de vie

 

Cette allocation permet à un proche d'accompagner à domicile une personne en fin de vie.
Elle est versée pour une durée maximale de 3 semaines

 

Pour y prétendre, il faut :

 

  •     Bénéficier d'un congé de solidarité familiale
  •     soit avoir suspendu ou réduit son activité professionnelle

L'allocation peut être versée à plusieurs bénéficiaires, pour un même patient, pour une durée maximale de 21 jours

Le montant de cette allocation sera fixé prochainement par décret.